La cuisine NOVO
INKA®
a été créée en
2000 dans le restaurant archéosite INKANATO® par le Belge Guy
Vanackeren© assisté de son équipe composée
des chefs Elena Gamarra V. et Mario Campos aidés de leurs
assitants.
Cette nouvelle cuisine à la caractéristique, encore
aujourd'hui considérée comme une hérésie
gastronomique par de nombreux chefs péruviens eux-mêmes
(cinq siècles de bourrage de crâne ne s'efface pas si vite
que cela), de se concentrer uniquement
sur les produits natifs du Pérou connus à
l'époque Inca et/ou avant cette dernière et
utilisés par la haute noblesse aux XVe et XVIe siècles et
recherchant les équilibres de saveurs, contrastes, de produits
oubliés par la haute gastronomie péruvienne actuelle,
mais dont les subtilités, nouveaux apports sur les plans
gustatifs, diététiques, esthétiques surtout
lorsque l'on écarte
les produits importés dans le pays depuis l'arrivée des
conquistadores comme le riz, le poulet, les viandes de mouton,
porc ou boeuf pour s'ouvrir à une gamme de poissons de Pacifique
et des fleuves et rivières du pays, les viandes d'alpaca, cochon
d'inde ou gibier local, une variété splendide de pommes
de terre aux couleurs, formes et propriétés si
recherchées pour la santé, ainsi que de plantes
dont on redécouvre seulement récemment
l'intérêt immense comme le tacon, la quinua, la kiwicha,
le tarwi, la cañiwa, la maca, le huacatay, le molle, la
muña, l'aguay manto, etc cuisinés avec art usant
d'ustenciles de pierre comme les mortiers et batan, de casseroles de
terre cuite et présentés dans une vaisselle
raffinée
C'est alors que l'on retrouve,
des
ingrédients et saveurs de l’époque inca, plantes et
viandes dont les valeurs nutritives et de hautes valeurs pour
l’organisme se redécouvrent actuellement
avec un intérêt particulièrement prononcé
des nutritionnistes, diététiciens, pharmaciens,
naturalistes, gastronomes et des
plus grands chefs.
A l’époque inca que La
cuisine connaissait aussi la viande d’Alpaca,
la viande des cuys (cochons d’Inde), du gibier amazonien :
cervidés, cochons sauvages, tapir, sortes de perdrix, etc, de
nombreux poissons et fruits de mer.
L’Inca
mangeait aussi bien des poissons d’eau douce ou de l’océan, des
fruits de mers
allant des crevettes aux langoustes les plus grosses, du gibier, des
pommes de
terre et autres tubercules,
diverses sortes de Sara Sara (ou maïs), de la
quinua, quiwicha, tarwi, cañiwa, des fruits, une
cuisine succulente dont les ingrédients étaient parfois
amenés des coins les plus reculés de
l’empire. Les plats étaient le plus souvent
dégustés assis à même le sol ou sur des
tapis, des peaux, des sortes de coussins ou de
petits tabourets ou petits bancs appelés tiana,
adossés contre un mur ou dos à dos avec un compagnon ou
sa compagne principale. Les plats étaient tenus en main,
posés sur les genoux, à même le sol ou sur des
petites tables basses. Des farines et autres
éléments écrasés sont également
présents dans la cuisine.
Nécessitant l’utilisation de
« batan » Les sauces et autres étaient le
résultat des jus émanant
des graisses, du sang, et de l’ajout de
plantes « épices », le sel et les piments
étaient souvent servis à
part et le sel même sous forme de blocs compacts à
lécher.
Le
tout était accompagné de « akh’a ou aja »
(plus connue
actuellement sous le nom de chichas ) ou boissons de
macération de degrés de fermentation divers.
Ces chichas
étaient le plus souvent de maïs de
différentes sortes, mais aussi d’autres
végétaux ou fruits.
Lorsqu’il
s’agissait de l’empereur ou de personnages importants. Le repas
était sous l’Inkanato
(comme dans le restaurant du même nom), ordonné par un tucuyricuc
qui
veillait au bon ordre du déroulement du service à
l’empereur et personnages de marque, le service était
assuré par des yanas (serviteurs ou esclaves), des
enfants de la maison et/ ou des accllas
(femmes choisies) wayruellakunas.
Les
populations précolombiennes malgré le champ
extrêmement vaste de leurs
connaissances culinaires, ne connaissaient ni le riz, le blé,
froment, orge, avoine, ni le
poulet, le bœuf et ne connaissaient pas certaines épices.
Les
conquistadores au départ par habitude culinaire,
méfiance, sous prétexte
d’extirpation de l’idolâtrie (les amérindiens vouant un
culte aussi à la terres, aux montagnes aux astres, à
l’eau etc. mais aussi aux plantes, interdirent l’usage de nombreux
végétaux pourtant parfois de loin
supérieur à ce qui était connu outre Atlantique en
Europe.) Dans
le Tawantinsuyu l’Empire des
quatre
régions du Soleil, les populations de base et moins nanties,
souffraient peu de disette et de privation en raison des
prévisions et provisions ordonnées par l’Inca et
les gouverneurs de chaque région jusqu’à chaque village
et des immenses greniers
d’état comme les innombrables « kolcas »
de Raqchis, les réserves d’Ollantay Tambo
et autres. Il est
un fait qu’elles se nourrissaient peu de viande, comme en Europe
où
les populations de la grande masse se nourrissaient rarement de viande
aussi
bien au moyen âge que jusqu’au 18e siècle.
L’agriculture devait compenser et pour les Incas celle-ci était
très développée
au point d’utiliser des techniques déjà
sophistiquées pour pouvoir cultiver en pratiquement n’importe
quelle condition,
comme à flanc de montagne avec les cultures en terrasses
appelées andenes qui permettaient en outre la
détermination
expérimentale de culture selon l’altitude, puis les waru
waru qui dans l’altiplano créaient des microclimats
empêchant les plantes de geler même lorsque les
températures nocturnes descendaient allégrement sous
zéro degré.
Des
plantes et fruits Inka tels que
Les plats à l’époque
Inca et sous leurs précurseurs
étaient extraordinaires et la noblesse su les faire accommoder
de façon fabuleuse.
On le sait, l’Europe doit
aux amérindiens :
les tomates (maya),
le chocolat (maya),
les maïs (inca et
autres), les pommes de
terre (inca),
système immunitaire), etc.
Sa cuisine connaissait aussi la
viande d’Alpaca,
la viande des cuys (cochons d’Inde), du gibier amazonien :
cervidés, cochons sauvages, tapir, sortes de perdrix, etc, de
nombreux poissons et fruits
de mer.
L’Inca
mangeait aussi bien des
poissons d’eau douce ou de l’océan, des
fruits de mers allant des crevettes aux langoustes les plus grosses, du
gibier, des pommes de terre et autres tubercules, des
fruits, une cuisine succulente. Qui
était le plus souvent dégustée assis à
même le sol ou sur des tapis, des peaux, des sortes de
coussins ou de petits tabourets ou petits bancs,
adossés contre un mur ou dos à dos avec un
compagnon ou sa compagne principale.
Les plats étaient tenus en main, posés sur les genoux,
à même le sol ou sur des petites tables basses.
Les condimentations étaient
le résultat des sauces
émanant des graisses, du sang, de plantes
« épices », le sel et les
piments étaient souvent servis à part et le sel
même sous forme de blocs compacts à
lécher.
Lorsqu’il s’agissait de l’empereur
ou de personnages
importants. Le repas était sous l’Inkanato comme dans
notre restaurant, ordonné par un tucuyricuc qui veillait
au bon ordre du déroulement du
service à l’empereur et personnages de marque, le service
était assuré par des yanas, des enfants de la maison et/
ou des accllas
(femmes choisies) wayruellakunas.
Les populations
précolombiennes malgré le champ
extrêmement vaste de leurs connaissances culinaires, ne
connaissaient ni le riz, le blé, froment, orge, avoine, ni le
poulet, le bœuf et ne
connaissaient pas certaines épices.
Les conquistadores au départ par habitude culinaire, méfiance, sous prétexte d’extirpation de l’idolâtrie (les amérindiens vouant un culte aussi à la terres, aux montagnes aux astres, à l’eau etc. mais aussi aux plantes, interdire l’usage de nombreux végétaux pourtant parfois de loin supérieur à ce qui était connu en outre Atlantique en Europe.
La
cuisine au Pérou au début suivit cette mouvance
restrictive, puis s’ouvrit
sur les même bases à d’autres façons de cuisiner,
la touche africaine que les immigrés forcés
esclaves, cimarrones, libres ou libérés
imprimèrent dans la tradition côtière. Seules les
populations isolées continuaient de se
nourrir selon la tradition, mais souvent de façon plus
misérable car coupées des attentions du pouvoir central
que prodiguait l’Inca
et les tukriruts et autres curacas.
Puis vinrent aussi les Chinois et les restaurants « Chiffas »
qui se répandirent sur la côte et plus récemment
arrivèrent aussi dans quelques villes andines. D’autres
européens comme les Italiens et leurs
pâtes etc.
La rencontre de ces
éléments aurait du élargir de
façon importante le panorama culinaire, cependant les
conquérants n’adoptèrent que quelques produits dont la
pomme de terre et le maïs
interdisant les autres.
A l'opposition de la cuisine NOVOINKA©
qui
recherche les apports
fantastiques du passé précolombien excluant les produits
importés pour le plus grand
étonnement de nos papilles gustatives, par la découvertes
de nouvelles saveurs, de nouvelles textures et autres nouveaux apports.
Le restaurant INKANATO,
nous la fait aborder
comme des personnages importants dans le passé en nous faisant
annoncer par le pututu d’un garde Inka, et nous faire
accueillir par un tucuyricuc
ici le grand prêtre, une acclla de charme
tandis qu’aux fourneaux les chefs attendent de nous faire
découvrir ce que les choix que nous
ferons dans leur carte vont nous faire
pâmer
d’extase.
RESTAURANT
INKANATO http://www.perou.net reservas@inkanato.com
textes et
photographies de Guy Vanackeren ©